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Croyancespontanée des jeunes enfants pour qui tout objet qui se meut est doué d'une vie personnelle : 4. Le monde de l'enfant commence aujourd'hui à se dessiner avec précision, avec ses traits dominants : animisme , émotivité, impulsivité.
Lacroyance selon laquelle la chair est soumise à l’âme est un feu vert pour transformer la nature et les animaux en objets d’expérience. Le corps lui aussi est objectivé. La distance s’installe là où régnait le lien sensitif avec la nature. Elle entraîne avec elle l’obligation de comprendre la vie et néglige le besoin d’honorer la vie, la nature.
1234mots 5 pages. Montre plus. Science et croyance. Science : C’est l’étude rationnelle et méthodique du monde. En tant que science « fondamentale », elle vise à produire des connaissances. En tant que « technologie », elle a pour but d’utiliser ces connaissances pour produire des objets ou des méthodes utiles aux activités
quiest de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à -dire tout ce qui s'apparente à la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions. 1. La raison exclut-elle la croyance ? • Partons de ce que Platon dit de l'opinion : une opinion, c'est
Musique Rencontre Du Troisieme Type Mp3. Selon le dictionnaire, la superstition est une croyance irrationnelle qui résulte de l’ignorance ou de la peur. Il y a des superstitions pour presque tous les aspects de notre vie quotidienne et la plupart ont des origines inconnues. Parfois, ils sont logiques ne pas marcher sous une échelle par exemple, mais la plupart du temps, ils sont comiques. Certaines personnes peuvent devenir contrôlées par leurs superstitions comme la peur de marcher sur les fissures qui est très malsain. Voici une liste de plusieurs superstitions bizarres. Ce sera utile pour éviter les superstition de mauvais augures ou la malchance. Découvrez dans les lignes qui suivent de nombreuses superstitions bizarres de malchance. 19 superstitions bizarres de malchance Éviter superstition des mauvais augures ou la malchance un oiseau dans la maison c’est un signe de la mort. Le pain ne doit jamais être renversé après en avoir coupée une tranche. Ne jamais prendre un balai avec vous lorsque vous vous déplacez. Jetez-le et achetez un nouveau. Si le premier papillon que vous voyez dans l’année est blanc, vous aurez une bonne chance toute l’année. Si un chat noir se dirige vers vous, il apporte la bonne fortune, mais si elle s’éloigne, il prend la bonne chance avec elle. Le chat noir est une autre superstition de malchance. Un chien qui hurle pendant la nuit, quand quelqu’un dans la maison est malade est une superstition de malchance. Il n’est pas bon de quitter une maison par une autre porte que celle utilisée pour entrer. Un fer à cheval accroché dans la chambre éliminera les cauchemars. Si vous attrapez une feuille qui tombe le premier jour de l’automne, vous n’allez pas avoir le rhume tout l’hiver. Si un miroir dans la maison tombe et se brise par lui-même, quelqu’un dans la maison va bientôt mourir. Si votre parapluie tombe sur le sol, on dit qu’il y aura un assassinat dans la maison. Toutes les fenêtres doivent être ouvertes au moment de la mort de quelqu’un, afin que l’âme puisse quitter. Si le marié laisse tomber la bande de mariage lors de la cérémonie, le mariage ne marchera pas. Rêver d’un lézard est une superstition de malchance signifiant que vous avez un ennemi secret. Si un ami vous donne un couteau, éviter superstition des mauvais augures ou la malchance en lui donnant une pièce de monnaie ou votre amitié sera bientôt finie. Vous ne devriez jamais commencer un voyage le vendredi ou vous rencontrerez du malheur. Si vous rêvez que vous courrez c’est le signe d’un grand changement dans votre vie. Si une horloge qui n’a ne fonctionne pas soudainement sonne, il y aura un décès dans la famille. Il est mauvais chance d’allumer trois cigarettes avec la même allumette. 3 superstitions irlandaises de malchance Ces trois superstitions bizarres de malchance viennent de ce petit état du Royaume-uni. Si vous comptez les voitures à un enterrement, de mauvaises choses vous arriveront. Si vous brûlez un paquet de cartes à jouer, c’est de la malchance pour vous. Si les bougies de Noël ne brûlent pas tout droit pendant Noël, il y aura de la mauvaise chance dans la maison au cours de l’année prochaine. A lire aussi Votre signe astrologique et la superstition. 5 superstitions de mythiques objets. Quelques signes de superstition heureux présages.
N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! NamastéDans le milieu de la spiritualité, le pouvoir de la pensée positive semble incontesté, voire presque sacro-saint. On nous dit même que nous créons notre propre réalité. Les auteurs qui écrivent sur ce sujet nous promettent des résultats les plus miraculeux en entretenant les bonnes pensées et en répétant des affirmations, nous pouvons créer tout ce que nous souhaitons vivre à l’avenir. Nous pouvons même transformer des événements négatifs et traumatisants de notre passé en positif. Une fois l’expérience traumatisante dé-créée, nous pouvons continuer notre vie comme si l’événement négatif n’avait jamais eu lieu. Cependant, beaucoup de personnes s’emploient ardemment à utiliser la pensée positive pour améliorer leurs conditions de vie, sans connaitre l’amélioration souhaitée ni la guérison d’une maladie persistante, ni la prospérité financière rêvée, ni le grand amour tant attendu. Est-ce parce qu’elles ne s’y prennent pas comme il faut ? En outre, si les pensées positives ont tant d’effet sur notre réalité, n’en va-t-il pas de même pour les pensées négatives ? Après tout, nous sommes souvent traversés par des peurs et des inquiétudes. Il suffit de prendre par exemple les soucis que peuvent faire les parents pour leurs enfants. Vont-ils rentrer à la maison sains et saufs ? », Vont-ils savoir refuser de prendre de la drogue ? »… Malgré ces peurs très courantes, pour la grande majorité, tout se passe bien. Sans oublier ces nombreuses pensées anxieuses concernant nos petits symptômes physiques où nous nous demandons si nous n’aurions pas quelque chose de grave. Mais en règle générale, toutes ces pensées négatives nourries par la peur ne deviennent pas notre réalité… bien heureusement ! Nos pensées n’ont-elles donc aucune influence sur la réalité qui nous entoure ? Ne sommes-nous pas les créateurs de notre propre réalité ? L’univers n’est-il en rien affecté par nos pensées positives ou négatives ? Suit-il simplement son cours, indépendamment de nos états ? Je ne le pense pas. Mais la relation entre nos pensées et notre réalité est sûrement beaucoup plus subtile que ce que proposent de nombreuses théories sur le sujet. Afin de bien comprendre cette relation il me semble nécessaire d’explorer le rôle de l’âme dans le processus de création, et d’aborder la possibilité que c’est en nous connectant à notre âme que nous pouvons soutenir ce processus. Qui est le créateur de nos vies ? Pour mieux saisir la relation entre la pensée et la réalité nous devons tout d’abord comprendre véritablement ce qu’est la création. La création est une force qui émerge d’un état d’unité absolue le Tout, la Source Première, le mystère que nous appelons parfois Dieu. De cette Source naît non seulement la création, mais aussi des créateurs ; des êtres d’un ordre très élevé que l’on pourrait appeler les Archanges. Ce sont des êtres cosmiques très majestueux et chacun représente un aspect de la Source originale. Bien qu’un Archange soit un être magnifique et vaste, il n’est pas tout ; il ne représente pas toute la création, puisqu’il y a de nombreux Archanges. Ainsi, comme tous les êtres individuels, ils perçoivent une différence entre leur monde intérieur leur manière d’expérimenter la vie et le monde extérieur le reste de la création. Ce monde intérieur est unique, et par conséquent, la création des Archanges donne lieu à l’individualité. C’est l’expérience d’un monde extérieur infini, par opposition à un monde intérieur unique, qui crée la notion de l’individualité. La distinction entre une réalité intérieure et une réalité extérieure donne lieu également aux concepts du temps et de l’espace. Car dès lors que vous vivez quelque chose comme étant extérieur à vous-même, cela signifie qu’il y a de l’espace à l’extérieur de vous. Et du point de vue des êtres extérieurs à vous-même, vous occupez une place dans ce même espace ; vous partagez cet espace, et ainsi l’espace devient objectif. La notion même de l’espace implique qu’il existe des êtres différents, avec leur propre façon subjective de vivre le monde extérieur. S’il n’y avait qu’une unité, un tout, la notion de l’espace n’aurait aucune signification, les notions mêmes d’extérieur ou d’intérieur n’existeraient pas. De plus, à partir du moment où plusieurs individus occupent un espace partagé, il y aura une interaction et une communication entre eux, ce qui crée la notion du temps. La communication affecte la réalité intérieure des êtres individuels ; elle implique qu’un changement s’opère chez eux, et le changement implique une notion de temps. Ainsi, dès lors que des êtres conscients interagissent, il existe inévitablement la notion du temps, un temps partagé. Par la création des Archanges, la Source infinie a donné naissance à l’individualité, à la distinction entre une réalité intérieure et extérieure, à l’espace, au temps, et à la possibilité d’interagir et de communiquer. A partir de cette seule étape, les bases de la création ont été posées. Les Archanges à leur tour créent de nombreux nouveaux êtres ; de nouveaux créateurs qui portent en eux une partie de l’essence de l’Archange, mais qui ajoutent quelque chose d’unique qui leur appartient. Chaque acte de création implique quelque chose de nouveau. Et ainsi cela se perpétue, sans fin. Les créateurs nouveau-nés créent de nouveaux créateurs à leur tour. Il y a un renouvellement continuel au niveau des créateurs, ce qui engendre de nouvelles dimensions de temps et d’espace. Lors de l’un de ces niveaux, émerge l’être humain. Dans l’absolu, tout ce que nous créons en tant qu’êtres humains fait partie du processus fondamental de la Source qui est celui de créer une vaste diversité de créateurs qui ont tous pour origine la même Unité. L’une des règles principales de ce processus est la suivante en tant que créateur, vous pouvez créer tout ce que vous souhaitez, à condition que ce soit en harmonie avec la source plus élevée, celle qui vous a créé. Pour les Archanges, leur source plus élevée est Dieu, pour nous, c’est notre âme. L’âme est le créateur de notre personnalité humaine, et en tant qu’être humain nous reflétons un aspect de notre âme, de la même manière qu’un Archange représente un aspect de Dieu. Les deux facteurs fondamentaux qui déterminent notre réalité humaine sont donc 1 notre âme, et ses intentions pour nous, et 2 notre volonté ou non de travailler en collaboration avec notre âme, la source qui nous a créés. Notre âme a un projet de vie pour nous, qui peut comprendre des objectifs qui sont différents de nos idées sur ce qui est souhaitable dans notre vie. La force créatrice principale dans nos vies est notre âme, et non nos pensées humaines. Nous pouvons cheminer avec ou contre la force créatrice de notre âme. La pensée positive ne sera pas efficace si elle vise des désirs qui ne correspondent pas au but de notre âme. Mais des pensées positives en adéquation avec les intentions de l’âme soutiennent le processus de création et apportent plus de grâce et de facilité à son déroulement. Nos pensées peuvent ainsi faire une grande différence en tant qu’êtres humains nous possédons une grande liberté même si l’âme reste la force créatrice principale de nos vies. Le but de l’âme fournit la trame, le terrain de jeux ; nous remplissons les détails. Ce but laisse une grande marge de manœuvre, puisque nous sommes censés être des créateurs nous-mêmes, et ainsi ajouter quelque chose de nouveau à la réalité de l’âme. L’âme confère à chaque vie une vision directrice, un objectif global, et en utilisant notre créativité afin de servir cette vision, nous nous donnons la possibilité de savourer la vie avec le plus grand bonheur et épanouissement. Créer en disharmonie avec l’âme Imaginez un ange magnifique, juste au-dessus de vous, qui émane une joie et une sagesse tranquilles. Cet ange vous aime, de façon inconditionnelle ; il ne vous rejette ni ne vous condamne, quoi que vous fassiez. Considérez maintenant que cet ange est votre âme. Tant que vous êtes près de cet ange et que vous ressentez sa présence, tout va bien, vous vous sentez aimé et choyé. Vous avez le sentiment qu’il y a quelque chose de plus grand et plus aimant que vous qui vous soutient sur votre chemin de vie. Vous êtes en mesure de vivre de la joie et de la sérénité même lorsque la vie ne se déroule pas de façon fluide. Si, au contraire, vous ne suivez pas le chemin de votre âme, que vous allez à l’encontre de vos sentiments profonds et que vous essayez de trop contrôler la vie, vous perdez le contact avec la sagesse de votre âme. Vous commencez à ressentir une sorte de vide à l’intérieur. Comme pour tout le monde, il vous arrive parfois de vous laisser embarquer par vos préoccupations terrestres et de focaliser toute votre attention sur des choses qui vous semblent certes très importantes, mais qui ne contribuent pas forcément à votre évolution intérieure, telles que la reconnaissance, les possessions, la réussite, l’argent… Ainsi vous suivez un autre chemin que l’ange, et vous commencez à sentir une tristesse et une solitude au fond de vous. Vous tentez alors de résoudre la situation en travaillant plus dur, en essayant d’obtenir plus d’argent, de succès ou de pouvoir, car la société dans laquelle vous avez grandi vous a appris que ces choses-là sont importantes. Ou encore, vous essayez de soulager votre solitude en cherchant le partenaire idéal. En réalité ce que vous êtes en train de faire, c’est chercher votre ange intérieur dans le monde extérieur. Cela est toujours voué à l’échec, car une condition ou une personne extérieure ne pourra jamais remplir le rôle de votre ange intérieur ; le résultat sera toujours décevant. Et plutôt que de rétablir la connexion avec votre âme, vous aurez le sentiment d’en être plus éloigné encore. Il se peut souvent à ce moment-là qu’une crise surgisse dans votre vie, une épreuve qui vous invite à vous réveiller et à vous réaligner avec votre âme cela peut prendre la forme d’une maladie ou d’un événement douloureux tel qu’un divorce ou la perte d’un emploi. Il devient alors essentiel que vous vous tourniez vers l’intérieur et cherchiez activement à rétablir la connexion avec votre ange. Car si vous souhaitez créer une vie nouvelle, plus épanouissante, la pensée positive seule ne suffira pas. Si vos pensées positives ne visent qu’à gommer les coups durs pour que vous puissiez retourner à la vie à laquelle vous étiez habituée, elles sont vouées à l’échec, car elles vont à l’encontre des intentions de l’âme. De la même manière, si ces pensées positives ou mantras sont utilisées dans le but d’éliminer une maladie ou un malheur, elles ne représentent alors qu’un moyen de renier ou refouler l’ombre intérieure, qui demande, au contraire, que vous la regardiez en face. C’est seulement lorsque vous accueillez pleinement vos émotions et peurs les plus profondes, et que vous rétablissez le lien conscient avec votre âme, qu’une vraie solution pourra émerger. Lorsque vous êtes prêt à faire face à votre obscurité intérieure et à écouter vraiment ce que votre cœur souhaite vous dire, votre âme vous apportera la solution. Il se peut que vous vous demandiez peut-être pourquoi nous avons des désirs qui vont à l’encontre des projets de notre âme, ou pourquoi l’âme a des objectifs qui vont à l’encontre de nos projets. La raison réside dans le fait que le but principal de notre âme est la croissance intérieure, tandis que nous recherchons souvent des solutions à nos problèmes dans le monde extérieur. Du point de vue de l’âme, les expériences négatives arrivent pour nous guider vers la libération et la évolution intérieures. Pourtant nous préférons souvent éviter ces expériences. Nous cherchons à nous débarrasser de la douleur physique ou émotionnelle. Envisager que cet inconfort puisse avoir du sens et nous mener à une meilleure compréhension de nous-mêmes, représente un vrai défi. C’est seulement lorsque nous reconnaissons la sagesse de notre âme, qui dépasse notre compréhension humaine, que nos pensées ont un pouvoir créateur. Seule la pensée positive qui reconnait la valeur et la signification des expériences négatives » est alignée avec la force divine qui crée l’univers. Reconnaître les intentions de votre âme J’ai affirmé que si nous souhaitons changer notre réalité par la pensée positive, il est très important que nous le fassions en harmonie avec notre âme. Si la pensée positive ne vise pas à approfondir la connexion avec notre âme, si elle n’est pas en phase avec le but principal de l’âme, alors le résultat, quel qu’il soit, ne nous apportera pas de bien-être durable. La question se pose alors, comment travailler en accord avec notre âme ? Comment savoir si nos souhaits et désirs sont alignés avec la vision et le but de notre âme ? 1. Gardez un esprit léger et ludique Cheminer en harmonie avec son âme procure un sentiment de joie et d’inspiration, il n’y a rien de pesant. L’âme nous parle à travers des ressentis de joie, d’inspiration, et d’encouragements. Si vous êtes en train de répéter des affirmations et que vous le vivez comme une tâche difficile ou lourde, vous n’êtes pas en phase avec votre âme. Par exemple, imaginons que vous souhaitez trouver une nouvelle maison. Vous vous permettez d’y songer de façon imaginative et ludique, comme un enfant vous imaginez où elle pourrait se trouver, comment allez-vous la meubler, la décorer, à quoi pourrait ressembler le jardin… Vous vous imaginez en train de recevoir vos proches avec joie, et songez à quel point vous allez apprécier votre nouvelle maison. Si ces rêveries vous procurent du bonheur, cela signifie que vous êtes en bonne voie, que vous êtes en train de créer quelque chose qui est en accord avec votre âme. Autorisez-vous à laisser libre cours à votre imagination. Ne vous limitez pas avec des pensées telles que Ce n’est pas réaliste, je n’arriverai pas à avoir cela », simplement plongez-vous dans votre rêve aussi longtemps que cela vous donne de la joie. Le sentiment joyeux est une confirmation que votre projection est cohérente avec le projet de votre âme. Autrement dit, si vous utilisez la pensée positive de la plus juste manière qui soit, la pensée positive est en elle-même une récompense c’est une expérience qui vous apporte du plaisir et un mieux-être. Tant que vous êtes dans cet élan d’anticipation joyeuse, vous êtes connecté à votre âme. Si par contre vous remarquez des sensations désagréables, ou si l’exercice vous demande beaucoup d’effort, cela signifie que votre imagination n’est pas alignée avec votre âme. Si vous êtes en train de projeter des pensées qui ne sont pas en harmonie avec le but de votre âme, il y aura un sentiment de quelque chose de forcé, de contrôlant ; le côté ludique et joyeux de l’exercice sera absent. 2. Faites la distinction entre l’amour et la peur Afin de savoir si vos pensées sont alignées avec le but de votre âme, vous pouvez vous poser la question suivante “Mes pensées positives, sont-elles basées sur la peur ou sur l’amour ? ». Prenons l’exemple d’une personne qui vit des soucis d’argent. Des centaines de fois par jour, elle répète solennellement l’affirmation Je suis riche et prospère », tout en se concentrant sur des images de prospérité et d’abondance. Cependant, si la source véritable de cette affirmation est la peur de manquer, elle ne sera pas efficace. Les pensées positives ne peuvent être bénéfiques que lorsqu’elles ont leur source dans l’amour, ce que l’on reconnaît par les sensations de joie et de légèreté qui les accompagnent. Les affirmations qui ont un véritable pouvoir créateur vont de pair avec une conviction sereine que tout ira bien, tandis que les pensées qui sont issues de la peur, bien qu’elle puisse avoir l’air très positives sur la surface, sont rarement bénéfiques. Elles ne sont pas en harmonie avec l’âme, et ce sont les émotions inconfortables sous-jacentes qui nous le montrent. Ce n’est que lorsque la personne qui a des soucis d’argent devient consciente de sa peur de manquer qu’elle peut formuler ses pensées à partir de l’amour. Elle a d’abord besoin de regarder de façon honnête la nature de sa peur. Peut-être qu’une partie d’elle n’est pas convaincue de mériter de recevoir l’abondance, ou alors il y a en elle une sorte de rejet profond de la vie sur terre, ce qui l’empêche d’accéder à l’abondance au niveau matériel. Son ange ne juge rien là -dedans, et si la personne se met en lien avec son âme, elle aura plutôt tendance à vouloir envoyer des pensées aimantes et rassurantes à la partie d’elle qui a peur. Elle commence ainsi à se transformer au niveau intérieur. Une fois qu’elle a reconnu et libéré cette part d’ombre, les choses pourront se transformer sur le plan extérieur. Même s’il n’y a pas d’arrivée d’argent tout de suite, le fait que la personne évolue intérieurement et ressent plus de compassion pour elle-même rend sa vie plus légère et fluide. Par conséquent, elle devient plus lumineuse et plus optimiste, et cette attitude plus positive attire de nouvelles opportunités vers elle ainsi l’abondance intérieure commence inévitablement à se refléter à l’extérieur. Lorsque vous avez des souhaits ou des désirs, il serait donc bénéfique de vérifier s’ils naissent de la peur ou de l’amour. Si c’est la peur, tournez-vous vers l’intérieur de vous et regardez cette partie de vous qui a peur. Observez-la avec tendresse et sincérité, et posez-vous cette question, De quoi cette partie de moi a-t-elle vraiment besoin à présent ? ». En agissant ainsi, vous découvrirez très souvent que la réponse est en lien avec quelque chose à l’intérieur et non à l’extérieur. Le besoin concerne souvent des qualités telles que l’estime de soi, la confiance, la capacité de poser ses limites, la compassion ou l’humour. Ainsi vous détenez la possibilité de vous apporter ce dont vous avez besoin en développant ces qualités dans votre vie quotidienne. De cette façon, vous êtes à l’écoute de la partie de vous qui a peur et cela peut engendrer des changements dans vos souhaits et vos désirs. Ils auront tendance à se baser davantage sur l’amour et la compassion pour soi, plutôt que la peur. Guérir l’ombre en nous est un chemin profondément créatif. Faire face à la peur et l’envelopper d’une énergie aimante s’avère bien plus efficace que toutes les affirmations que l’on puisse imaginer! Et le fruit de ce travail est une connexion approfondie avec votre âme qui se met à rayonner au travers de vous. C’est cette lumière-là qui est créative. Elle peut créer une réalité extérieure travail, relations.. qui vous apportera la croissance intérieure, la joie et le bonheur. Conclusion Reprenons le titre de cet article Si nous créons notre réalité, pourquoi nous vieillissons ? » D’un point de vue humain, devenir vieux est quelque chose d’indésirable ; du moins c’est la croyance qui est souvent présentée par le biais des médias et de la publicité. Une quantité incroyable de temps et d’argent est dépensé à entretenir l’idéal de rester – et paraître – jeune. Mais vous pouvez répéter autant de pensées positives et d’affirmations que vous voulez, vous allez inévitablement vieillir. Vos pensées sont impuissantes face au processus naturel de vieillissement. Mais regardons maintenant cet enjeu depuis la perspective de l’âme. L’âme, se préoccupe-t-elle de préserver notre jeunesse ? De son point de vue, le temps n’a aucune prise sur nous, seul notre corps vieillit. Si vous souhaitez vous mettre en lien avec le point de vue de l’âme, regardez-vous dans un miroir vous constaterez que votre visage vieillit, mais vous pouvez en même temps remarquer qu’il y a quelque chose en vous, derrière vos yeux, qui ne change pas. Voici ce que vous êtes réellement. L’être humain aimerait peut-être rester dans ce corps pour toujours, mais votre âme, elle, ne le souhaite pas. L’âme sait qu’il y a infiniment plus de mondes et de dimensions à explorer et expérimenter. L’âme regarde au-delà de ce que nous voyons avec nos yeux humains, et sait que l’univers nous attend. Gerrit Gielen Source N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! Namasté
Forum Futura-Sciences les forums de la science MATHEMATIQUES Epistémologie et Logique archives La science est-elle une croyance? Affichage des résultats 1 à 30 sur 170 15/06/2012, 00h35 1 mrhyd La science est-elle une croyance? - La démarche scientifique se basant sur différents postulats, pour vous relève-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Cette position est largement accepté dans les milieux philosophiques mais ne remet en rien sa légitimité. Avez-vous aussi remarqué que cette position n'est souvent pas admise dans les milieux scientifiques? - 15/06/2012, 06h39 2 Re La science est-elle une croyance? On est bien obligé de "croire" en certains postulats. Mais à l'évidence, il faut croire que ça fonctionne quand même mieux que la croyance en d'autres postulats... 15/06/2012, 07h07 3 Re La science est-elle une croyance? Salut, Il est clair que dans toute démarche il y a des croyances, ne fut-ce que la croyance en la démarche ! En science on pourrait certainement dire - la croyance aux résultats expérimentaux. Indépendamment de leur justesse par rapport aux résultats attendus, une erreur expérimentale est toujours possible. Ici il s'agit plutôt de "l'aiguille indique 10, je le vois, donc je le crois". - la croyance en la méthode scientifique. Et en particulier au caractère rationnel. Le fait de pouvoir prédire des résultats expriment forcément une certaine croyance en la validité au moins partielle de nos modèles et au fait que le monde qu'elle décrit obéit aussi à une certaine logique. Cette croyance n'a pas toujours été de mise. Avant la naissance de la science moderne, on considérait que le ciel était la perfection et notre niveau le monde imparfait et qu'il était donc impossible de reproduire des résultats avec précision, d'autant que ces résultats étaient soumis aux choix de Dieu. Mais ces croyances vont de soit. Comment faire de la science ou même d'autres choses si on considère que tout ce que l'on voit est irréel ou hallucinatoire et si on pense que toute prédiction, quelle qu'elle soit, n'est qu'un jeu de pile ou face sur lequel on n'a aucune maîtrise ? De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens là que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutôt le sens habituel croire sans preuve ni même indice probant, donc sans aucun des deux éléments ci-dessus que sont l'observation et la déduction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nécessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." Gould 15/06/2012, 07h24 4 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par Académie Française Croyance I. Action de croire. 1. Syn. vieilli de Crédibilité. Cela passe toute croyance. 2. Par opposition au savoir rationnel et à la certitude objective. Conviction intime, concernant l'existence d'un être, la réalité d'une situation, la probabilité d'un évènement. Un héros guidé par la croyance en sa mission. Une attitude inspirée par une croyance secrète au destin, en une nature bienfaisante. La croyance accordée à des pratiques superstitieuses. La croyance à la paix universelle, à sa possibilité, à sa réalisation future. La croyance au surnaturel, en un principe divin qui serait à l'origine du monde. La croyance à l'immortalité de l'âme. 3. RELIG. Syn. de Foi. La croyance en Dieu. La croyance au Dieu des chrétiens. II. Par méton. Ce qui est cru, ce qui fait l'objet de l'assentiment. 1. Toute opinion, quel que soit son fondement ; en particulier, conception d'ordre moral, politique, religieux. Analyser la représentation du monde et les croyances traditionnelles d'un groupe ethnique. Respecter les croyances et les convictions de chacun. La découverte de Galilée ébranla bien des croyances. Une croyance bien établie, fort répandue dans certains milieux. 2. RELIG. Le contenu de la foi, les propositions d'une religion révélée. Les croyances des chrétiens, des juifs, des musulmans. Une croyance fondée sur la Bible, sur le Coran. La science est donc une "croyance" au sens sans grand intérêt, et partiellement Pas du tout au sens et évidemment Néanmoins le mot "croyance" étant tellement connoté par son acception religieuse qu'à le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. Plutôt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je préfère dire qu'en utilisant cette loi, je peux décrire prédire des phénomènes que tout un chacun peut constater. Je suis Charlie. J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 15/06/2012, 08h00 5 Re La science est-elle une croyance? Bonjour DeeDee81 et Mediat ont resume deja beaucoup de chose. Par contre, contrairement a d autres "croyance", la science a un cote operationnel Ton PC, les medicaments, etc. ca marche. A notre echelle, les modeles fonctionnent suffisamment bien pour que leur resultats et pas les modeles soit certains ++ 15/06/2012, 08h23 6 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par Médiat Plutôt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je préfère dire qu'en utilisant cette loi, je peux décrire prédire des phénomènes que tout un chacun peut constater. Une autre façon de le dire Plutôt que de dire que je crois en la loi de la pesanteur, je préfère dire que je fais comme si elle était vraie, et opérationnellement, cela marche ce qui affirme mon accord avec GrisBleu. On peut aussi mettre la réfutabilité sur le tapis, afin de séparer "croyance scientifique" et croyance religieuse, mais en sachant que le Dalaï Lama a affirmé qu'il était près à revoir les idées fondamentales du Bouddhisme, si la science les réfutaient néanmoins, ce n'est pas la même chose. Je suis Charlie. J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse 15/06/2012, 08h30 7 Re La science est-elle une croyance? Bonjour à tous. Envoyé par Médiat La science est donc une "croyance" au sens sans grand intérêt, et partiellement Pas du tout au sens et évidemment Néanmoins le mot "croyance" étant tellement connoté par son acception religieuse qu'à le dire ainsi, on fait le lit de tous les pseudo- ou pata-scientifiques. Plutôt que de dire que "je crois" en la loi de la pesanteur, je préfère dire qu'en utilisant cette loi, je peux décrire prédire des phénomènes que tout un chacun peut constater. Je plussoie car sans terme ou définition pour différentier deux processus, concepts, croyances, il et possible de tenir le raisonnement qui déduirait que puisque la science est une croyance, elle à la même valeur ou légitimité qu'une autre croyance et on aurait alors bien du mal à déterminer, in fine, ce qui est objectif ou rationnel si tant est également que la croyance en une logique ait plus de valeur j'allais écrire validité qu'une affirmation à laquelle on croit. Envoyé par Deedee81 De fait, ce n'est donc pas vraiment dans ces sens là que l'on parle de croyance, au sens courant, habituel. Si l'on admet plutôt le sens habituel croire sans preuve ni même indice probant, donc sans aucun des deux éléments ci-dessus que sont l'observation et la déduction, alors on peut sans crainte dire que la science n'est pas une croyance pas nécessairement le scientifique, tout scientifique ayant sa propre vision du monde, ses espoirs, ses convictions,.... Tout à fait on ne peut pas baser une "preuve ou un indice probant" sur une croyance ou alors il faut lui donner un statut particulier qui n'en fait plus vraiment une croyance ; il faut quelque chose qui ne soit pas une croyance qui permette de reconnaitre ou déterminer une preuve ou dire que l'indice est probant et lui donner une "légitimité" sinon Galilée n'aurait pas plus raison que ses inquisiteurs, au contraire puisqu’à partir du moment ou on parle de croyance, il n'est pas inadmissible que la majorité ait "raison" - ne serait-ce que parce que les intéressés le croient - . De toutes façons, soit on se place dans le domaine scientifique et c'est est ce qui permet de discerner une croyance d'autre chose, soit on se place dans le domaine philosophique, religieux ou personnel et beaucoup de choses sont permises mais qui n'ont plus grand chose à voir .... Peut être que ce fil pourra éclairer l'auteur 15/06/2012, 11h04 8 Re La science est-elle une croyance? pour savoir il faut d'abord croire on ne peut pas dire "je sais que P, mais je ne crois pas que P" par contre on peut dire "je crois que P, mais je ne sais pas que P". Une connaissance est une croyance vraie et justifiée; la croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. La science est une connaissance mais à ce titre elle est d'abord une croyance au sens large. salut à tous! 15/06/2012, 12h02 9 Re La science est-elle une croyance? la science est une connaissance; une connaissance est d'abord une croyance, ensuite il faut que cette croyance soit vraie et qu'elle soit justifiée. "La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité." 15/06/2012, 12h46 10 Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? 15/06/2012, 14h25 11 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par snoosha croyance dans le sens de religion? on confond souvent les deux; une croyance est une chose en laquelle on croit; elle peut être fondée ou non. On peut croire que P, mais ne pas savoir que P; par exemple on peut croire aux anges mais ne pas savoir s'ils existent. Par contre on ne peut pas dire je sais que P mais je ne crois pas que P; par exemple je sais l'attraction universelle je sais qu'elle est vraie mais je n'y crois pas. 15/06/2012, 23h00 12 mrhyd Re La science est-elle une croyance? bonjour croyance dans le sens de religion? Croire n'est pas forcément synonyme de spiritualité ou autre mysticisme. Un des postulats de la science est de considérer la Nature comme continue. 15/06/2012, 23h02 13 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par mrhyd Un des postulats de la science est de considérer la Nature comme continue. Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? 15/06/2012, 23h07 14 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pourriez vous expliquer ce que ça veut dire, svp ? Que la nature suivra demain les mêmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... 15/06/2012, 23h43 15 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par mrhyd Que la nature suivra demain les mêmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Qu'est ce qui pourrait vous faire penser que demain, ces lois, découvertes ou non, ne seraient plus valides et pourquoi ? Plus concrètement, par exemple et si je vous ai compris, qu'est ce qui peut vous faire penser que demain, je pourrais sauter sur la lune, m'y baigner puis me téléporter dans le soleil pour me sécher ou alors que votre ordinateur va se mettre à faire du café qui va vous tuer et votre logement vous phagocyter par exemple, hein ? 16/06/2012, 00h03 16 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Qu'est-ce qui pourrait vous faire penser le contraire? Pour le passage science fiction je pense que c'est hors sujet. Quand à mon ordinateur en effet il fait mon café grâce à un script synchronisé avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... Dernière modification par mrhyd ; 16/06/2012 à 00h06. 16/06/2012, 01h01 17 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par mrhyd Quand à mon ordinateur en effet il fait mon café grâce à un script synchronisé avec iCal iCloud, Outlook, Exchange, ... Merci de la précision, alors quelle est la dernière fois que vous n'avez pas pu faire votre café parce que ces lois avaient changées ? Mais surtout, comptez vous l'utiliser demain et qu'est ce qui peut vous faire croire que ça va marcher ? Par ailleurs Envoyé par mrhyd Que la nature suivra demain les mêmes lois qu'elle suit aujourd'hui. Tout simplement ... Il faudrait d'ailleurs écrire pour être exact, qu'il est nécessaire d'utiliser les lois dans leurs domaines de validité pour qu'elles puissent s'appliquer, comme pour toutes les lois et que c'est donc simplement une condition d'utilisation - sinon, on ne l'utilise pas !. Les physiciens ont des raisons de penser qu'il n'en a pas été toujours ainsi big bang donc qu'il pourrait ne pas en être toujours ainsi et c'est la raison pour laquelle il n'affirment justement pas ça de plus, il serait étonnant que ces même physiciens ou même n'importe quel pékin ne s’aperçoivent pas que ces lois qui régissent le monde à chaque instant ne marchent plus. En tout cas, le minimum pour avoir une discussion scientifique sur un forum scientifique, c'est de ne pas utiliser les "lois" en dehors de leur domaine de validité donc au moins que "la nature les suit", sinon il est possible d'affirmer absolument n'importe quoi, n'importe comment en parlant de "demain" et cela sort du domaine scientifique, sauf s'il s'agit de déterminer scientifiquement ces changements. 16/06/2012, 07h01 18 Re La science est-elle une croyance? Je ne comprends pas le débat dans les derniers messages. J'ai l'impression que les objections de Myoper ne répondent pas au point posé. Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passé des connaissances applicables au futur. Considérer que la science permet des prédictions d'une grande fiabilité repose là -dessus. Si on considérait que le domaine de validité des lois se limitait au passé, la science ne serait qu'une description du passé sans application pour prévoir, prendre des décisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens où c'est la question de l'induction. L'induction est rétive à toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passé pour prévoir le futur est justifié parce que ça a bien marché dans le passé, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passé donnera une prédiction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "ré-évaluation" si une prédiction se révèle incorrecte, alors on "change" les lois de manière a ce que la description du passé redevienne cohérente. La "croyance" n'apparaît pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Les applications sont ce qui rend la science intéressante, ce qui guide son développement. La science progresse quand la qualité des prédictions qu'elle permet augmente. Une croyance particulière à la science revient à croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver ré-évaluer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premières faillent à prédire correctement. Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse. 16/06/2012, 08h45 19 Re La science est-elle une croyance? D'accord avec tout, j'ai du alors mal m'exprimer. Envoyé par Amanuensis Il est clair qu'une "croyance" essentielle est que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passé des connaissances applicables au futur. Considérer que la science permet des prédictions d'une grande fiabilité repose là -dessus. Si on considérait que le domaine de validité des lois se limitait au passé, la science ne serait qu'une description du passé sans application pour prévoir, prendre des décisions et agir. Il s'agit d'une "croyance" au sens où c'est la question de l'induction. L'induction est rétive à toute "preuve logique". Si on argumente en disant qu'extrapoler du passé pour prévoir le futur est justifié parce que ça a bien marché dans le passé, on fait un raisonnement circulaire. Par contre la science ne postule pas qu'extrapoler du passé donnera une prédiction certaine. Au contraire. La science est un processus avec "ré-évaluation" si une prédiction se révèle incorrecte, alors on "change" les lois de manière a ce que la description du passé redevienne cohérente. La "croyance" n'apparaît pas dans la science, mais dans son application, dans les "paris" sur le futur qu'on se permet en se basant sur les connaissances qu'on appelle "science". Ce genre de croyance est valable pour toute connaissance, qu'on l'affuble du terme scientifique ou non. Je ne veux pas dire que le domaine de validité des lois se limite au passé , j'ai simplement fait cette tautologie que les lois ne peuvent s'appliquer que si elles s'appliquent et que la science ou méthode ne l'ignore pas j'avais initialement posé des excuses pour ça mais j'ai cru qu'elles auraient mal été interprétées . Je voulais surtout faire la différence entre le fait de prédire "que x est plus ou moins probable si les conditions z sont remplies" et on peut le vérifier, et celui de dire "que y est vrai" et n'est pas vérifié la plupart du temps ou pas suffisamment pour pouvoir le prédire. C'est la différence entre "croyance" que tu évoques et "qui rend ses applications intéressantes" qui n'est pas affirmée comme certaine et croyance au sens général qui ne prédit rien d'objectif ou "concrètement" utilisable et est donnée comme certaine, que je veux faire. J'ai oublié de dire qu'extrapoler du passé pour prévoir le futur est justifié parce qu'il n'y a rien de mieux pour ça de proposé pour l'instant et donc que c'est bien "une "croyance" essentielle que cela a un sens, que c'est utile, d'extrapoler du passé des connaissances applicables au futur" donc que la croyance n'apparait pas, comme tu dis aussi, dans la science mais dans son application et c'est un autre débat. Envoyé par Amanuensis Une croyance particulière à la science revient à croire que la science peut progresser, qu'on pourra toujours trouver ré-évaluer les "lois" en de nouvelles "lois" quand les premières faillent à prédire correctement. Exact, c'est pourquoi je me suis contenté de dire que tout un chacun s’apercevrait que ces lois ne s'appliquaient plus mais même ça n'est pas exact car ça supposerait que nous même ne fonctionnions pas différemment ou pas suffisamment différemment pour nous en rendre compte ce qui amène directement à notre survie dans ces conditions et la possibilité même de faire ces constatations et je n'ai pas voulu rentrer dans ces considérations re ; pour moi, ça sort carrément du domaine scientifique. D'une manière générale, on pourrait dire que tout est croyance avec une gradation continue entre celles qui ne permettent pas de prédire quoique ce soit et celles qui permettent des progrès objectifs mais sauf à chaque fois, accompagner le mot d'un texte de la longueur de ce fil et argumenter vis à vis des "autres" croyances, il n'y aurait pas moyen de faire la différence entre elles. Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La démarche scientifique se basant sur différents postulats, pour vous relève-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme réponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliqué ce qu'il entendait par "légitimité". . 16/06/2012, 09h17 20 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par mrhyd La démarche scientifique se basant sur différents postulats, pour vous relève-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? Il faut définir au préalable ce que l'on entend par "démarche scientifique" et "croyance". J'y vais de mes définitions -La démarche scientifique repose sur le principe suivant l'expérience est le seul critère de validité d'une idée. Exemple "Il y a un verre sur la table". Si plusieurs personnes saines d'esprit voient un verre sur la table, cet énoncé est valide. -Croire signifie considérer comme vrai des faits qui ne sont pas démontrés pas l'expérience. Exemple "Je crois qu'il y a un verre sur la table." Je n'en suis pas sûr parce que je ne l'ai pas sous les yeux. Par exemple je me souviens en avoir vu un, mais pour une raison ou pour une autre je ne suis pas certain qu'il y en ait effectivement encore un. Par conséquent la science est absolument le contraire d'une croyance. Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considère que les lois de la nature seront les mêmes dans le futur c'est faux. Si l'expérience démontre le contraire, ces lois seront modifiées. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mécanique quantique. Quand les lois de la mécanique classique se sont révélées non prédictives à petite échelle pour simplifier, elles ont été modifiées. 16/06/2012, 09h46 21 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par myoper Au lu du titre, j'ai l'impression qu'a la question " La démarche scientifique se basant sur différents postulats, pour vous relève-t-elle de la croyance, comme l'affirme Nietzsche? ", l'auteur attend comme réponse oui ou non car si on la prend "tel que", il n'y a pas plus de raison objective de faire de la science qu'une religion tant que l'auteur n'a pas expliqué ce qu'il entendait par "légitimité". Oui. Cela a toujours été la difficulté principale dans les discussions ce n'est pas la première ! sur le sujet. Selon ma manière de voir, la démarche scientifique est "minimale", au sens où tout ce qu'on peut y voir comme "croyance" se retrouvera dans tout autre système de pensée. C'est cette minimalité qui est pour moi la "raison objective" de se baser, dans la prise de décision, sur la science plutôt qu'autre chose ; et donc de faire progresser les connaissances selon la démarche scientifique plutôt qu'autrement. Car toute autre approche demande des "croyances" supplémentaires, inutiles si le résultat est le même qu'atteint par la démarche scientifique cf. le mot de Laplace et fondatrices pour les autres résultats. Du moins pour tout ce qui est moyens, la démarche scientifique ne traite pas des buts, c'est ce qui laisse une place à la philosophie et apparentés. Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse. 16/06/2012, 11h29 22 invite6754323456711 Invité Re La science est-elle une croyance? Envoyé par Vladzol -Croire signifie considérer comme vrai des faits qui ne sont pas démontrés pas l'expérience. L'expérience ne démontre rien. Elle rend plausible les idéalisations que nous construisons au travers de nos théories qui nous permettent de baitir des modèles et des observables. Les Modèles + observable nous permettent d'interpréter la collecte statistique de données que nous réalisons. Voir l'article sur la démarche expérimentale Patrick 16/06/2012, 11h45 23 invite7863222222222 Invité Re La science est-elle une croyance? Bonjour, my 2 cents dans les religions, qu'on peut voir en simplifiant comme un ensemble de croyances, ces croyances sont le ciment. La différence avec la science, c'est que le contenu de ce ciment est plus accessoire et il y a moins nécessité de remettre à les mettre à l'épreuve qu'en science. Donc en science comme en religion, il y a un fait social, qui est le regroupement d'individu lié par des démarches communes mais les moyens sont différents. 16/06/2012, 11h59 24 Re La science est-elle une croyance? L'expérience ne démontre rien. Elle rend plausible les idéalisations que nous construisons au travers de nos théories qui nous permettent de baitir des modèles et des observables. Les Modèles + observable nous permettent d'interpréter la collecte statistique de données que nous réalisons. Voir l'article sur la démarche expérimentale Patrick Je me cite Envoyé par Vladzol Croire signifie considérer comme vrais des faits qui ne sont pas démontrés pas l'expérience. Je parle des faits, non des théories scientifiques. Je pense qu'il y a un verre sur la table dans la pièce d'à côté. Je fais l'expérience d'aller voir et je vois effectivement un verre l'expérience démontre qu'il y a bien un verre sur la table. Si parce que j'ai vu un verre sur la table deux heures auparavant je considère de façon certaine qu'il y est toujours alors que je n'ai pas vérifié, j'adopte une démarche de croyant. Car en définitive, je crois seulement qu'il y a un verre sur la table. On ne peut pas considérer cela comme vrai sans l'expérience. Si maintenant on veut parler de théories scientifiques, et non de faits objectifs si je prédis à l'aide de la mécanique classique que Neptune sera visible à tel endroit du ciel à tel moment prédiction grâce à laquelle cette planète a été découverte, je démontre que la théorie de la gravitation newtonienne est valide à l'échelle du système Neptune/système solaire au moment où je fais l'observation, ni plus, ni moins je ne fais que répéter vos propos, au demeurant. Cela ne veut pas dire que la gravitation newtonienne est autre chose qu'un modèle issu de la réflexion humaine, ni qu'elle est valide à toutes les échelles et en tout temps l'auteur de ce fil semblant sous-entendre que les scientifiques croient que la validité de leurs modèles est immuable. Si l'expérience mets en défaut la gravitation newtonienne, ce modèle est déclaré invalide dans les conditions en question et est abandonné. C'est le cas pour Mercure, le décalage de son périhélie n'étant pas explicable par la grav classique mais par la RG. C'est une preuve historique de plus que les modèles que nous construisons ne sont pas assimilés à des lois immuables. Sinon, ù100fil, je crois que vous manifestez des croyances à mon égard . Je suis moi-même diplômé en physique, et la démarche scientifique je connais un peu... Dernière modification par Vladzol ; 16/06/2012 à 12h03. 16/06/2012, 12h35 25 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Croire n'a rien de péjoratif, et comme je l'ai déjà évoqué n’empêche pas d'établir des modèles prédictibles Par exemple le Dieu Mars vis à vis de l'agriculture. Je pense en revanche que définir la science comme transcendant la croyance, ne peut que nous amener à rester figé dans nos connaissances. Et que c'est bien la remise en cause de certains postulats qui ont toujours fait avancer les connaissances du monde qui nous entoure. Les croyances et postulats sur lesquelles se basaient Parménide, Pythagore, Thalès, ... sont aujourd'hui dépassées mais ne remettent pas en cause leur découvertes. 16/06/2012, 12h41 26 mrhyd Re La science est-elle une croyance? Pour ce qui est de l'argument selon lequel la science considère que les lois de la nature seront les mêmes dans le futur c'est faux. Si l'expérience démontre le contraire, ces lois seront modifiées. L'histoire comporte de nombreux exemples similaires, par exemple la mécanique quantique. Quand les lois de la mécanique classique se sont révélées non prédictives à petite échelle pour simplifier, elles ont été modifiées. Donc on y croit jusqu'à que l'on démontre que ce n'était pas forcément valide. Et ainsi de suite. La question n'est pas la différence entre croyance religieuse et scientifique, car la réponse est simple. La science a la capacité de toujours remettre en cause ses croyances à l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la démarche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? 16/06/2012, 12h43 27 invite6754323456711 Invité Re La science est-elle une croyance? Envoyé par Vladzol Je parle des faits, non des théories scientifiques. C'est quoi un fait ? Un fait scientifiquement avéré comme nous pouvons le lire bien souvent ? Envoyé par Vladzol Sinon, ù100fil, je crois que vous manifestez des croyances à mon égard . Je suis moi-même diplômé en physique, et la démarche scientifique je connais un peu... je suis diplômé d'autre chose qui me donne le recul suffisant de n'accepter aucun argument d'autorité. Je ne peux que vous conseiller de lire les écrit d'un de vos collègues qui semble s'être arrêter et porter toute son attention sur l'aspect épistémologique de la démarche scientifiquement. Patrick 16/06/2012, 13h05 28 Re La science est-elle une croyance? Envoyé par mrhyd La question n'est pas la différence entre croyance religieuse et scientifique, car la réponse est simple. La science a la capacité de toujours remettre en cause ses croyances à l'inverse d'une religion. C'est pour vous la seule différence ? 16/06/2012, 13h11 29 Re La science est-elle une croyance? Donc on y croit jusqu'à que l'on démontre que ce n'était pas forcément valide. Et ainsi de suite. Selon ma définition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expérience qui sert de juge. Pour moi, on croit à partir du moment l'on ne fait pas appel à l'expérience pour justifier ses assertions. La question n'est pas la différence entre croyance religieuse et scientifique, car la réponse est simple. La science a la capacité de toujours remettre en cause ses croyances à l'inverse d'une religion. La question est, pour autant la démarche scientifique reste-t-elle de l'ordre de la croyance? "Je crois qu'un verre est sur la table" est elle une croyance religieuse? Ce que dit la démarche scientifique c'est va voir, avec quelqu'un d'autre, sinon tu ne peux rien pas savoir si ton assertion est vraie ou fausse. Et si je vois le verre et l'autre personne aussi, je ne crois plus, je sais. 16/06/2012, 13h19 30 invite6754323456711 Invité Re La science est-elle une croyance? Envoyé par Vladzol Selon ma définition, nous n'y "croyons" pas, puisque c'est l'expérience qui sert de juge. C'est quoi une expérience sans modèles pour la diriger/contrôler sur la base de nos construction à partir des connaissances acquises par nos apprentissages passés ? Du bruit auquel nous n'avons pas encore attribué du sens ? Patrick Sur le même sujet Discussions similaires Réponses 14 Dernier message 25/01/2011, 06h49 Réponses 133 Dernier message 23/05/2010, 22h30 Réponses 207 Dernier message 27/02/2010, 12h04 Réponses 5 Dernier message 22/10/2007, 20h20 Réponses 11 Dernier message 25/06/2005, 09h16 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 14h02.
La 9ème édition de la Semaine de la Pop Philosophie porte sur le thème de la croyance. A cette occasion, Serge Goldman intervient et étudie la croyance à la lumière des neurosciences. Catherine Laurent Des croyantes lors de prières au monastère de Geghard près de Yerevan, en Arménie, le 4 septembre 2017. Catherine Laurent Si la neuroscience est en mesure de répondre à cette question, elle fait de la croyance une fonction mentale comme une autre, un attribut de la pensée qui n'a rien de plus mystérieux que la mémoire, le langage ou le calcul. Mais le mystère n'est pas là , il se cache dans la question elle-même comment peut-on imaginer que la science du cerveau puisse nous éclairer sur la croyance, alors que science et croyance semblent appartenir à des mondes hermétiquement étrangers l'un à l'autre? La science chasse les croyances; les croyances dénient à la science le pouvoir de traiter ce sur quoi elles portent, que ce soient l'existence de Dieu ou l'immortalité de l'âme. Du coup, forcer la rencontre de la neuroscience et de la croyance devient très attrayant; l'affiche annonçant l'affrontement d'adversaires aussi irréconciliables ne peut qu'attirer du monde. Commençons par la présentation des protagonistes. À ma gauche, la neuroscience, fille de la science qui applique la méthode expérimentale pour construire un modèle cohérent du cerveau. Ce modèle se doit de décrire les rapports du cerveau avec les nombreuses fonctions qu'il assure, depuis la perception, le traitement et la mémorisation des signaux des mondes extérieur et interne, la décision et l'action, la communication avec autrui, jusqu'à une série de fonctions plus élaborées qui culminent en une instance unifiée, encore secrète et donc sacralisée, la conscience. À ma droite, la croyance, un processus mental par lequel se forme une adhésion complète, inconditionnelle et sans restriction, à des perceptions ou des élaborations intellectuelles non vérifiées ou non vérifiables. La croyance peut porter sur des faits anodins, plus ou moins précis et personnels, sur des notions partagées qui influencent les rapports familiaux, sociaux et politiques, et sur des édifications qui répondent à toute sorte de questions existentielles, dont celle du "qui suis-je en tant qu'être doué de conscience?". L'enjeu de la confrontation est bien sûr l'objet commun et disputé, la conscience. L'une veut ramener le trophée dans le camp des purs produits biologiques, objet complexe certes, mais décodable comme l'est tout objet de la nature. L'autre confère à la conscience des dimensions qui interdisent de la cerner; elle l'associe à des concepts tels que l'âme qui la détachent de contingences physiques et biologiques. Dès que la neuroscience s'est mise à l'étude de la conscience —le trésor mis en jeu—, la croyance s'est infiltrée au cœur de son adversaire. C'est ainsi que les neuroscientifiques qui partent à l'assaut de la conscience s'abandonnent aux délices de la croyance ils croient la conscience humaine capable d'embrasser un sujet de connaissance qui l'inclut elle-même. La neuroscience quant à elle aborde la rencontre en adoptant sa stratégie traditionnelle; elle dissèque la croyance pour en isoler les différentes formes et soumet chacune d'elles au gril de l'expérimentation. Première constatation aucun de nos sens ne fournit une représentation infaillible de la réalité; ce que nous percevons est soumis à des illusions, des distorsions, et le souvenir que nous en gardons peut être transformé, simplifié ou perdu. La partie du cerveau qui a connu le plus fort développement chez l'homme est le lobe frontal du cortex, c'est lui qui gère l'incertitude et le doute. Au sein de ce lobe se situe une aire qui confronte de nouvelles données aux connaissances acquises, et aux anticipations, décisions et valeurs affectives qui leur sont attachées. Dans une optique neuroscientifique, la forme élémentaire de la croyance peut être vue comme un abandon du passage par le processus de mise en perspective et de mise à l'épreuve. Elle fixe qu'une perception, ou une information transmise sont vraies, en faisant l'économie de sa remise en question. Elle nous épargne des efforts et elle participe ainsi à la bonne gestion de nos "forces neuronales" et donc à notre bien-être mental. Généralement, cette forme de croyance n'a de conséquences que sur ce que l'on appelle la vie de tous les jours. Mais lorsqu'un large groupe d'individus adopte une croyance à propos des mêmes faits, son influence sur des populations entières peut être importante, l'intérêt récent pour les "fake news" le prouve. Certaines croyances sont collectives, sans être le résultat d'une diffusion "virale" d'informations ponctuelles. Il s'agit des croyances qui ont émergé dans une communauté pour résoudre un large éventail de doutes; elles s'y sont implantées pour former un ensemble partagé et cohérent. On entre là dans le domaine des "grandes croyances", parmi lesquelles la croyance en Dieu qui libère de manière universelle et efficace de nombreux doutes existentiels. Et cette croyance religieuse a été sondée par l'expérimentation neuroscientifique. Des études ont comparé l'activité cérébrale d'individus croyants et non croyants; d'autres études ont scruté l'activité cérébrale au cours de pratiques religieuses —la prière, la méditation— ou en bloquant par des champs magnétiques l'activité de certaines régions cérébrales pour tester leur rôle dans la croyance. De ces expériences, il ressort que la croyance pourrait mettre en jeu certaines régions cérébrales particulières, ou plus exactement certains réseaux corticaux. Mais ces régions ne sont pas uniquement en charge des processus de la croyance, elles ne lui sont pas spécifiques. La neuroscience n'a pas isolé un "noyau cérébral de la croyance" dont l'activité ferait que l'on croit ou que l'on ne croit pas, un noyau qui s'allumerait lorsque notre activité mentale se teinte temporairement de mysticisme ou de religiosité. En effet, les régions pointées par ces études sur la croyance ont aussi d'autres fonctions, telles que la gestion de l'incertitude et la résolution des conflits internes, évoquées plus haut. Un réseau neuronal que ces études ont également mis en évidence est impliqué dans la représentation que nous nous faisons de l'activité mentale d'autrui. Ce lien de la croyance religieuse avec cette fonction essentielle de la vie sociale —une fonction qui a pris le nom de Théorie de l'Esprit Theory of Mind— n'est pas étonnant. Pour imaginer son rôle dans le processus de croyance, il suffit de penser aux facultés que l'on prête à Dieu dans la plupart des religions, en particulier celles de nous lire de l'intérieur, d'orienter nos choix et nos actions, en accord avec le destin qu'Il nous a fixé. Dans ce rôle, Dieu est en quelque sorte une instance interne, comme l'image que la Théorie de l'Esprit constitue en nous pour représenter la pensée d'autres que l'on veut comprendre. Bien sûr d'autres révélations nous attendent, la rencontre entre la neuroscience et la croyance en est à ses rounds d'observation. La suite promet du spectacle. Semaine de la Pop Philosophie Semaine de la Pop Philosophie À voir également sur Le HuffPost
AccueilPsychoMaison zen7 superstitions qui ont la vie dure à la maison 7 superstitions qui ont la vie dure à la maisonDresser une table pour 13, casser un miroir ou se lever du pied gauche, voilà quelques petites superstitions qu’on ne sait pas vraiment expliquer mais qui peuvent vite nous contrarier. Alors faut-il vraiment suivre à la lettre ces croyances d’une autre époque ?Vous n’êtes peut-être pas très superstitieux, pourtant vous faites sans doute attention à ne pas ouvrir un parapluie dans la maison ou à ne pas mettre le pain à l’envers sur la table. Mais d’où viennent ces petites manies ? Ont-elles vraiment une influence et doit-on les suivre à tout prix ? Voici 7 croyances un peu absurdes, mais encore bien ancrées dans notre lever du pied gauche On dit communément d’une personne de mauvaise humeur qu’elle s’est levée du pied gauche. On imagine ainsi que poser le pied gauche par terre, en premier, au saut du lit, est signe que la journée démarre mal. L’origine de cette croyance vient du latin sinister, qui a donné naissance au mot "senestre", un ancien terme du vieux français utilisé par désigner la gauche. Or ce mot a aussi évolué en "sinistre", synonyme du nom "dégât" et des adjectifs "maussade", "sombre"… Bref, rien de réjouissant. D’ailleurs, les Italiens parlent encore de "sinistra" pour désigner la gauche. Mais ce ne sont que des mots, des concours de circonstances qui font qu’aujourd’hui, poser le pied gauche ou le pied droit en vous réveillant ne changera pas grand-chose à votre un miroir Un instant de maladresse, on laisse tomber un miroir et paf, 7 ans de malheur. Cette peur apparemment infondée remonte à l’Antiquité. À cette lointaine époque, on pensait que le reflet du miroir était celui de notre âme. Briser un miroir revenait donc à supprimer une partie de soi-même. Quant à la malédiction des sept années qui suivent, elle nous vient d’Italie où, au 15e siècle, on fabriquait à Venise des miroirs très précieux et donc très chers. Dans les grandes maisons, les domestiques qui cassaient l’un de ses objets étaient privés de salaire pendant 7 ans. Une autre histoire raconte qu’à la même époque, l’homme d’État Laurent de Médicis dut attendre 7 années avant de retrouver un artisan capable de refaire à l’identique le miroir qu’il avait brisé. Dans tous les cas, aujourd’hui, lorsqu’elle telle mésaventure vous arrive, prenez surtout soin en ramassant les morceaux de ne pas vous couper les un parapluie à l’intérieur Bien que l’usage du parapluie nous pousse plutôt à l’ouvrir dehors quand on s’aperçoit qu’il pleut, il peut être tentant de déployer cet accessoire dans l’entrée de son logement pour éviter la moindre goutte. Erreur, nous dit la superstition du parapluie, cela nous porterait malheur. Et cette croyance date du 18e siècle, époque où les parapluies étaient des objets rudimentaires, dotés d’un système d’ouverture fragile dont les ressorts pouvaient sauter à tout moment. On risquait alors de casser des objets, ou même de blesser quelqu’un. C’est pourquoi il était recommandé de ne pas ouvrir son parapluie à l’intérieur. Les accessoires de notre génération sont bien plus fiables et les risques sont donc minimes. D’autant qu’ouvrir un parapluie à l’intérieur reste la meilleure option pour le faire sécher. Passer le balai la nuit Ce paragraphe s’adresse aux maniaques tentés de faire le ménage la nuit tombée. La superstition recommande de ne pas jouer du balai quand le soleil est couché on dit même parfois, après 18h sous peine de s’attirer le mauvais œil, voire de provoquer la mort d’un proche. D’une part, le balai est l’accessoire privilégié des sorcières offert par le diable lui-même pour se déplacer et persécuter leur souffre-douleur. D’autre part, ce petit rituel hygiénique pourrait faire rentrer les âmes des morts dans votre maison. Concernant l'usage de l’aspirateur, on n’a aucune info. Se retrouver 13 à table Soyons franc, dresser la table pour 13 couverts n’a jamais emballé personne, sans trop savoir pourquoi. La vérité est que cette superstition suggère que ce nombre pourrait provoquer la disparition prochaine et rapide de l’un des convives. Elle nous viendrait tout simplement du dernier repas de Jésus, rassemblé avec ses 12 apôtres, c’est la célèbre scène de la Cène. Judas ce traître ayant eu la funeste idée de le livrer aux autorités, on connaît tous la suite de cette sombre le pain à l’envers Reposer le pain sur la table dans le mauvais sens peut crisper les esprits chafouins. Certaines personnes y voient en effet la promesse d’une rencontre avec le diable. Cette idée remonte au Moyen Âge, époque tendue où l’on condamnait à mort toute personne qui contrevenait à la moindre règle. Le bourreau, en charge de l’exécution, était aussi respecté que craint. Le jour du supplice, le boulanger lui réservait son pain... en le retournant. Cette miche renversée sur le comptoir était alors parfaitement identifiée et personne n’avait envie de s’en emparer. Le réflexe est resté et il paraît encore tout à fait incongru de laisser sur la table un pain à l’ ses draps le vendredi Terminons avec une petite croyance populaire pas bien méchante qui consiste à éviter de changer ses draps le vendredi. En réalité, l’interdiction porte sur le fait de ne pas laver les draps le vendredi saint le vendredi suivant le dimanche des Rameaux, jour de la mort de Jésus-Christ sur la croix, autour du 15 avril. Cela symboliserait le nettoyage d’un linceul pour un membre de la famille. Les autres jours, vous pouvez faire tourner le lave-linge sans problème. Vous aurez remarqué que nous avons choisi 7 exemples pour illustrer ces superstitions qui perdurent. Un chiffre hautement symbolique qui a, lui aussi, toute sa place au rayon des croyances Publié le 13/01/2022 A lire ailleurs
croyance que tout objet a une ame